Justice

Justice

 

 

Principalement en début de carrière, quelques rixes et l'amour de la vitesse lui vaudront des démêlés avec la justice.

En 1975, le fisc exige le remboursement de cent millions de francs d'arriérés, ce qu'il ne finira toutefois de rembourser que dans les années 1990.

En 1998, il avoue, après coup, avoir été consommateur de cocaïne[19], mais n'est pas poursuivi. La même année, il poursuit en diffamation Le Parisien. Ce dernier a publié un article expliquant qu'il avait chanté en play back au Stade de France, où il venait de triompher. Il obtiendra des dommages et intérêts.

Plus récemment, il a été mis en cause dans une affaire de viol à l'encontre de son employée, présente avec lui sur son yacht en avril 2001. Cette affaire s'est close par un non-lieu, cinq ans plus tard (avril 2006), après un non-lieu rendu à Nice en première instance (janvier 2006) et confirmé en appel. L'employée a obtenu la relaxe pour dénonciation calomnieuse, la justice ayant confirmé qu'elle n'avait jamais menti.

En 2003, il s'estime à nouveau visé par un article du Parisien. Il est actionnaire minoritaire de la boîte de nuit Amnésia, ouverte par son beau-père, M. Boudou, au pied de la tour Montparnasse à Paris et dont l'article en cause souligne qu'elle témoigne d'un montage mafieux, avec un financement opaque et des actionnaires non identifiés. Il est débouté en mars 2004 de sa demande de dédommagement pour diffamation, mais son beau-père et son épouse Laeticia obtiennent réparation.

Par ailleurs, il est entré depuis 2004 en conflit avec sa maison de disque Universal Music, à qui il reproche de l'exploiter. Il demande la restitution des bandes originales de ses chansons (masters) afin de les utiliser lui-même en toute propriété. Après lui avoir donné raison (Prud'hommes en août 2004), la justice a infirmé la décision (arrêt de la Cour d'appel du 12 avril 2005). La Cour de cassation a décidé en faveur d'Universal le 20 décembre 2006. Il a ensuite signé avec la maison de disques Warner.

Enfin, Ici Paris a gagné un procès à la Cour européenne des droits de l'homme, le 23 juillet 2009, laquelle a jugé, dans l'arrêt Hachette Filipacchi Associés (« Ici Paris ») c. France, que la France avait violé l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme sur la liberté d'expression, en raison de la condamnation en 2002 de la requérante, une maison d'édition, suite à la publication en 1996 d'un article concernant Hallyday ; le chanteur avait invoqué le droit à l'image et le droit à la vie privée

 



10/02/2010
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 2 autres membres