Claude François

Claude François

 

 

 

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Claude François est né à Ismaïla en Egypte, le 1er février 1939. Son père est contrôleur de la circulation maritime sur le canal de Suez. En 1951, la famille déménage à Port Taoufik, sur les bords de la mer Rouge. La nationalisation du canal de Suez par le colonel Nasser, contraint la famille a quitté l'Egypte en septembre 1956.

Après quelques mois passés à Nice, elle s'installe à Monaco en janvier 1957. Pour Claude, ce départ constitue une véritable déchirure. Ayant très tôt pris des cours de violon et de piano, il s'oriente vers la musique. C'est en tant que batteur qu'il décroche ses premiers cachets dans les grands hôtels de Monaco.

En 1957, il est engagé dans l'orchestre de Louis Frozio, abandonnant sa place d'employé de banque, au grand dam de son père avec lequel il se brouille. Déterminé et malgré de faibles revenus, Claude persiste dans cette voie. Il se produit comme batteur et occasionnellement comme chanteur dans les hôtels de la Côte d'Azur.

En 1961, il monte à Paris et ses débuts sont difficiles. Il enregistre son premier 45 tours sous le pseudonyme de Kôkô en 1962. Mais sa chanson "Le Nabout Twist" (twist du bâton en arabe), est un échec. Quelques mois plus tard, "Belles Belles Belles", adaptation en français d'un titre des Everly Brothers, le révèle au grand public.

Lancé par l'émission "Salut les Copains", pris en main par l'impresario Paul Lederman, sa carrière de chanteur démarre véritablement. En 1963, deux de ses chansons, "Marche tout droit" et "Dis-lui" sont en tête des hit-parade.

En octobre de la même année, "Si j'avais un marteau", adaptation d'une chanson du chanteur folk Pete Seeger, popularisée dans le monde entier par Trini Lopez, lui vaut un nouveau numéro un. En quelques mois Claude François, le chanteur yé-yé bon genre, surnommé "Clo-Clo", vend près de deux millions de disques.

Travailleur acharné, perfectionniste maniaque, il ne s'arrête plus et enchaîne les tubes. En 1966, lors d'un spectacle à l'Olympia apparaissent à ses côtés des danseuses, que l'on nommera les Clodettes. Ses concerts soulèvent l'hystérie du public.

Libéré de son contrat avec Philips, Claude François monte en 1968, sa propre maison de production, les Disques Flèche. Désormais artistiquement indépendant, il devient un redoutable homme d'affaires.

La même année sort sa chanson "Comme d'habitude", écrite avec Jacques Revaux pour la musique et Gilles Thibault pour les paroles. Adaptée en anglais par Paul Anka, "My Way" va faire le tour du monde, interprétée, entre autres, par Frank Sinatra et Elvis Presley.

En 1969, il joue 16 soirs de suite à l'Olympia à guichets fermés. Le 14 mars 1970, il s'écroule sur scène à Marseille, victime d'une syncope, épuisé nerveusement et physiquement. A la fin de l'année, il rachète Podium, un magazine pour les jeunes.



01/05/2010
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